Une mission : parler de la violette
Toujours habillée de violet et d’une fleur autour du cou, Hélène Vié à la violette dans le sang. Du haut de ses 62 ans, cette femme vit au rythme de sa passion depuis plus de 20 ans. C’est en 1993, que cette Carcassonnaise décide de tout plaquer pour construire le rêve de sa vie : parler de la violette.
Une violette bien particulière
Le saviez-vous ? La violette de Toulouse est bien différente de la fleur sauvage que l’on peut trouver dans la nature.
Elle a été introduite en France sous Napoléon III. C’est une variété venue du nord de l’Italie qui a longtemps été appelée « la Parme ». Elle était alors cultivée dans la zone maraîchère au nord de Toulouse (Lalande, Aucamville, Saint Jory…).
Dès 1850, cultivée en pleine terre sous châssis vitrés, cette fleur va faire la renommée de Toulouse. Au début du XIXème siècle, 600 familles vivaient en hiver de la vente de cette fleur coupée, destinée à la réalisation de bouquets ronds qui étaient vendus au poids.
Cette floraison était unique à une époque où les fleurs étaient rares durant l’hiver.
« Aujourd’hui, nous ne sommes plus que quatre maraîchers à cultiver cette fleur. On ne parle pas assez de cette histoire », s’attriste Hélène Vié. Car oui, Hélène et ses cinq employés mettent la main à la pâte pour produire.
« Cela fait 20 ans que nous produisons sur le site de Lalande », 90% des produits de la boutique sont fabriqués en Occitanie. Mais le réchauffement climatique inquiète avec l’hiver aux abonnés absents. « Toute la culture est décalée, on essaye de trouver une nouvelle technique de culture », sans s’exporter, assure Hélène Vié.
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RDV à bord tout l'été (entrée libre).
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Merci @actutoulouse pour ce bel article
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